samedi 7 mars 2009

Chasseur-Bombardier F-15E/F-4F



Après la seconde guerre mondiale

McDonnell Douglas F-4F Phantom II équipant la Deutsche Luftwaffe : « Le Phantom est la preuve vivante qu'avec suffisamment de puissance, même une brique peut voler ! »

Un F-15E Strike Eagle au dessus de l'Irak, 2004.

Ce Dassault Rafale présente, de gauche à droite, un missile MICA en bout d'aile, un missile de croisière SCALP-EG, 3 bombes guidées AASM, un réservoir externe, et un pod de désignation laser Damocles.
Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux avions, comme le F-4 Phantom II, sont développés dans cette optique d'une double capacité de chasseur et de bombardier léger. La motorisation évolue dès la fin de la guerre du moteur à hélice vers le moteur à réaction. Les appareils se voient dotés d'un radar embarqué et d'une électronique de bord adaptée, d'un armement basé sur les différents types de missiles et de bombes, et à partir des années 1990, de bombes à guidée laser. Le canon devient rapidement un accessoire secondaire, mais les tentatives de retrait total de cet armement s'avèrent des échecs en situation de combat réel. Ces évolutions sont générales à tous les types d'appareils, néanmoins le type de missiles, de radar et d'électronique embarquée, ainsi que les capacités innées en vitesse, manœuvrabilité et portée des appareils continuent à les différencier. Au cours de la guerre froide, les États-Unis et l'URSS ont tendance à développer des appareils aux performances dédiées à un rôle unique.
La désignation de chasseur-bombardier est toujours d'usage pour la plupart des avions de chasse disposant de bonnes capacités d'attaque au sol, comme le F-15E Strike Eagle ou le F-18 Super Hornet, par exemple. D'autres vocabulaires ont émergés, comme Strike Fighter, Interdiction/Strike (IDS), ou multirôle, et Dassault aviation présente fréquemment le Rafale comme omnirôle. Ces termes sont rarement définit avec précision et de nombreux appareils sont indifféremment classé sous l'une ou l'autre appellation, la communication publicitaire du constructeur entrant également en ligne de compte. Les avions d'attaque au sol plus spécialisés, comme le Fairchild A-10 Thunderbolt II, sont des bombardiers légers spécifiquement développés pour ce type d'attaque et aptes à transporter un armement plus lourd, mais sont aussi plus lents et moins manœuvrables que les chasseurs-bombardiers, disposant de capacités limitées au combat aérien. Pour des raisons économiques, ces appareils tendent aujourd'hui à disparaitre au profit des avions multirôle, capables d'assurer des missions de chasseurs-bombardiers.
L'évolution récente a en effet privilégié la production d'avions aptes à remplir plusieurs types de missions, y compris le rôle de chasseur-bombardier,
par la déclinaison en différentes versions répondant d'avantage à chaque rôle spécifique à partir d'une même structure de base, en dotant par exemple l'appareil d'une cellule biplace pilote-navigateur, en l'équipant de matériel électronique dédiés au bombardement et à la reconnaissance de cibles mobiles terrestres, d'un radar adapté et de systèmes de visée à désignation laser, tout en héritant de la plupart des qualités de leur version de chasse pure ou de supériorité aérienne. Exemple : McDonnell Douglas F-15 Eagle dans sa version E biplace, dite Strike Eagle.
par le biais de configurations spécifiques qu'un même appareil peut adopter au cours d'une rapide opération de maintenance. Exemple : Dassault Mirage 2000 dans sa version 2000-9.
Les appareils les plus récents ou en cours de développement, comme le Dassault Rafale, visent à prolonger cet objectif, en tentant de rendre un même appareil apte à remplir plusieurs types de mission au cours d'un même vol, sans opération particulière de maintenance.

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