samedi 7 mars 2009

Famas FELIN

Famas












Pays
France
Type
fusil d'assaut, semi-automatiquerafale de trois coupsautomatique
Architecture
bullpup
Fabricant
Manufacture d'armes de Saint-Étienne
Date de création
1973
Munitions
5,56 × 45 mm OTAN
Mode d'action
arme à culasse non calée à masse additionnellelevier amplificateur d'inertie
Cadence de tir
900-1000 coups/min (F1)1000-1100 coups/min (G2)
Vélocité
980 m/s (G2) 960 m/s (F1)925 m/s (F2)
Portée maximale
3200 m
Portée pratique
300 m
Masse (non chargé)
3,780 kg (F1)3,747 kg (G2)
Masse (chargé)
4,370 kg
Longueur

757 mm
Longueur du canon
488 mm406 mm (version courte)
Capacité
25 coups (F1)30 coups (G2)
Variantes
Famas F1Famas G1Famas G2Famas FELIN





Le Fusil d'assaut de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne, dont la dénomination officielle FA-MAS est souvent simplifiée en Famas, est un fusil d'assaut français. Il est également rapporté que le Famas fut surnommé « le clairon » dans l'armée française, bien qu'il semble que ce nom soit désormais tombé en désuétude.
Il a été commandé par l'armée française qui voulait une arme tactique puissante et facilement utilisable. Présenté en 1973 puis adopté en 1979, ce fusil d'assaut remplace à lui seul trois armes précédemment utilisées : le fusil semi-automatique MAS Mle.49/56, le pistolet mitrailleur MAT 49 et un certain nombre de fusils mitrailleurs MAC Mle.29.
Plusieurs modèles ont été produits à ce jour :
Le F1 qui est le premier mis en service dans les années 1970 (en photo équipé du chargeur CPL : Pour Cartouche Propulsive de Lancement)
Le G2 disponible depuis 1994 utilisé par la Marine Nationale. Extérieurement, cette dernière se distingue par la suppression de l'arcade de pontet, remplacée par une large garde partant de la base de la poignée et qui finit à la moitié du fût, ainsi que par un chargeur courbe de 30 cartouches de type STANAG. La fibre de verre utilisée pour la poignée garde-main et le fût est remplacée par du plastique, le reste de l'arme est réalisé en acier. La suppression de l'arcade de pontet a été apportée pour permettre l'usage du Famas en milieu arctique (avec des gants). Cependant, l'arcade de pontet est déjà mobile sur le modèle F1, ce qui facilite l'accès à la queue de détente lorsque les conditions l'exigent.
Deux nouveaux modèles sont en évaluation pour le programme Félin. Une version du F1 revalorisée, qui se distingue par l'adjonction à la poignée garde-main d'un rail Picatinny. Cette version fera évoluer le modèle F1 dans quelques années (en photo dans la rubrique Félin). La dernière se distinguera par le montage en série de plusieurs visées .

grenade ( projectile )

Grenade à main
Article détaillé : Grenade à main.
Depuis l'invention du concept de la grenade en 1044 et son utilisation massive dans les conflits, notamment durant les deux Guerres mondiales, la grenade à main s'est imposée comme une arme incontournable des unités militaires. De forme sphérique ou ovoïde, ressemblant à une balle ou un caillou, la grenade à main existe aujourd'hui en une multitude de variantes.
Les grenades à main se classent en trois catégories : la grenade « défensive », « offensive » et « spéciale ». La première a pour objectif de saturer une zone en éclats métalliques, tandis que la seconde contient une charge explosive plus élevée, ce qui la rend plus destructrice dans les environnements confinés. La troisième catégorie rassemble toutes les grenades qui ont un objectif prédéfini : la destruction de matériel pour la grenade incendiaire, le marquage de cibles pour la fumigène ou la destruction de véhicules avec l'antichar.
Le principe de fonctionnement reste le même pour la majorité des grenades à main : une goupille maintient le détonateur en position de sécurité. Une fois retirée, la main de l'opérateur doit maintenir une pièce de métal nommée cuillère, qui empêche le dispositif de s'armer. Une fois lancée, un ressort éjecte la cuillère et enclenche un système de retardement qui fait exploser la grenade au bout de quelques secondes.
Les grenades à main explosives sont également utilisées dans le civil pour déclencher les avalanches artificiellement[réf. nécessaire].

Grenade à fusil
Article détaillé : Grenade à fusil.
Entre les deux guerres, des grenades à fusil ont été développées. Elles s'adaptent au bout du canon de l'arme et utilisent l'énergie du tir d'une cartouche sans balle pour être propulsées plus loin que ne le ferait un lanceur humain.
Les grenades à fusil, contrairement aux grenades à main, sont des projectiles stabilisés munis d'un détonateur déclenchant la munition à l'impact. Cela permit d'en développer des versions antichar, dotées d'une charge creuse.

Lance-grenades
Article détaillé : Lance-grenades.
Le lance-grenades est une arme conçue pour tirer des grenades plus précisément qu'avec un dispositif de grenade à fusil. Le lance-grenades s'est d'ailleurs imposé à partir de 1970, et a depuis lors rapidement remplacé le système de grenade à fusil dans toutes les armées du monde.
Le lance-grenades existe sous plusieurs formes : arme individuelle, module monté sous le canon d'un fusil et lance-grenades lourd.

Grenade de 40 mm Article détaillé : Grenade de 40 mm.
Les grenades de 40 mm sont des grenades pouvant être tirées depuis un canon spécifique. Elles existent en plusieurs versions, dont les deux principales sont les grenades basse vélocité et les grenades haute vélocité. Les grenades de 40 mm à basse vélocité ne sont pas plus puissantes que les grenades à main.
Les grenades de 40 mm sont les grenades standard, mais il existe également des grenades de 20 mm et 37 mm pour les armes spécialisées.

Grenade propulsée par roquette Article détaillé : Lance-roquettes.
Durant la Seconde Guerre mondiale, des grenades plus lourdes propulsées par une fusée ont fait leur apparition dans les principales armées, tel le bazooka américain ou le RPG-2 russe. Ces grenades étaient des armes antichar. Bien plus tard, d'autres munitions à fragmentation, incendiaires ou thermobariques, destinées notamment à attaquer les troupes fortifiées, feront leur apparition. On nomme également ces armes lance-roquettes.

Grenades sous-marine Les grenades sous-marines sont des dispositifs explosifs lourds utilisés dans la chasse au sous-marin, avant l'invention des torpilles guidées. Elle fut inventée, ou du moins utilisée en 1917 (son origine reste controversée), lors de la Première Guerre mondiale, pour lutter contre les U-boot. Une fois le sous-marin repéré, par sonar, radar, ou même visuellement, des navires de surface ou des avions lâchaient les grenades (ressemblant la plupart du temps à de gros barils) réglées pour exploser à une profondeur déterminée, en espérant qu'elles explosent près de la cible. Il n'est pas nécessaire de toucher directement le submersible, l'eau se comprimant très mal, les ondes de choc des explosions se propagent à bonne distance sans perdre de leur force.

Grenade chimique
Des grenades contenant des gaz de combat ont été utilisées au début de la Première Guerre mondiale.

Franchi SPAS 12


Le Spas 12 est un fusil de combat rapproché semi-automatique à gaz qui fonctionne également en chargement manuel par manœuvre du garde main avant sous le canon, ce qui permet d'avoir l'assurance de pouvoir tirer tous les chargements. Fabriqué en Italie par Franchi, ce fusil pèse 4,4 kg et dispose d'un magasin tubulaire de 8 cartouches. Ce fusil qui tire des cartouches de calibre 12 est donc doté d'un canon à âme lisse.
Il est doté d'une crosse pliante assez singulière puisqu'elle est dotée d'un crochet. Celui-ci est destiné à assurer une meilleure prise pour le tir à la hanche, le bras tenant la poignée passant à l'intérieur du crochet. Ce dernier peut pivoter ce qui permet de suspendre l'arme à un siège de voiture.
Il peut en outre recevoir un certain nombre d'accessoires comme par exemple une crosse conventionnelle, un lance-grenade au bout du canon, des rétreints de différentes tailles, des rétreints qui modifient la forme de la gerbe horizontalement ou verticalement.
Cette arme est populaire dans la police et les unités spéciales mais elle souffre pourtant d'une certaine complexité mécanique qui en fait une arme onéreuse et d'un poids plutôt élevé.
Le SPAS 12 est classé en France en 4e catégorie (arme de défense, achat et détention soumis à autorisation préfectorale).

Caractéristiques

Calibre : Calibre 12 (18,5x70mm)
Poids non chargé : 4,354kg
Poids chargé : 4,866kg
Longueur : 71cm/93cm (crosse pliée/dépliée)

Chasseur-Bombardier F-15E/F-4F



Après la seconde guerre mondiale

McDonnell Douglas F-4F Phantom II équipant la Deutsche Luftwaffe : « Le Phantom est la preuve vivante qu'avec suffisamment de puissance, même une brique peut voler ! »

Un F-15E Strike Eagle au dessus de l'Irak, 2004.

Ce Dassault Rafale présente, de gauche à droite, un missile MICA en bout d'aile, un missile de croisière SCALP-EG, 3 bombes guidées AASM, un réservoir externe, et un pod de désignation laser Damocles.
Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux avions, comme le F-4 Phantom II, sont développés dans cette optique d'une double capacité de chasseur et de bombardier léger. La motorisation évolue dès la fin de la guerre du moteur à hélice vers le moteur à réaction. Les appareils se voient dotés d'un radar embarqué et d'une électronique de bord adaptée, d'un armement basé sur les différents types de missiles et de bombes, et à partir des années 1990, de bombes à guidée laser. Le canon devient rapidement un accessoire secondaire, mais les tentatives de retrait total de cet armement s'avèrent des échecs en situation de combat réel. Ces évolutions sont générales à tous les types d'appareils, néanmoins le type de missiles, de radar et d'électronique embarquée, ainsi que les capacités innées en vitesse, manœuvrabilité et portée des appareils continuent à les différencier. Au cours de la guerre froide, les États-Unis et l'URSS ont tendance à développer des appareils aux performances dédiées à un rôle unique.
La désignation de chasseur-bombardier est toujours d'usage pour la plupart des avions de chasse disposant de bonnes capacités d'attaque au sol, comme le F-15E Strike Eagle ou le F-18 Super Hornet, par exemple. D'autres vocabulaires ont émergés, comme Strike Fighter, Interdiction/Strike (IDS), ou multirôle, et Dassault aviation présente fréquemment le Rafale comme omnirôle. Ces termes sont rarement définit avec précision et de nombreux appareils sont indifféremment classé sous l'une ou l'autre appellation, la communication publicitaire du constructeur entrant également en ligne de compte. Les avions d'attaque au sol plus spécialisés, comme le Fairchild A-10 Thunderbolt II, sont des bombardiers légers spécifiquement développés pour ce type d'attaque et aptes à transporter un armement plus lourd, mais sont aussi plus lents et moins manœuvrables que les chasseurs-bombardiers, disposant de capacités limitées au combat aérien. Pour des raisons économiques, ces appareils tendent aujourd'hui à disparaitre au profit des avions multirôle, capables d'assurer des missions de chasseurs-bombardiers.
L'évolution récente a en effet privilégié la production d'avions aptes à remplir plusieurs types de missions, y compris le rôle de chasseur-bombardier,
par la déclinaison en différentes versions répondant d'avantage à chaque rôle spécifique à partir d'une même structure de base, en dotant par exemple l'appareil d'une cellule biplace pilote-navigateur, en l'équipant de matériel électronique dédiés au bombardement et à la reconnaissance de cibles mobiles terrestres, d'un radar adapté et de systèmes de visée à désignation laser, tout en héritant de la plupart des qualités de leur version de chasse pure ou de supériorité aérienne. Exemple : McDonnell Douglas F-15 Eagle dans sa version E biplace, dite Strike Eagle.
par le biais de configurations spécifiques qu'un même appareil peut adopter au cours d'une rapide opération de maintenance. Exemple : Dassault Mirage 2000 dans sa version 2000-9.
Les appareils les plus récents ou en cours de développement, comme le Dassault Rafale, visent à prolonger cet objectif, en tentant de rendre un même appareil apte à remplir plusieurs types de mission au cours d'un même vol, sans opération particulière de maintenance.

Char Leclerc




Caractéristiques générales
Équipage

3 hommes : opérateur de tourelle, pilote, chef de char
Longueur
6,88 m (9,87 m avec le canon)
Largeur
3,60 m
Hauteur
3,09 m
Masse au combat
56 tonnes
Blindage et armement
Blindage
polyvalent modulaire et évolutif, en composite multi-couches et aciers de différentes duretés pour le glacis et composite pour le blindage latéral
Armement principal
1 × 120 mm OTAN stabilisé à âme lisse et chromécanon GIAT CN120-26/52 cal. à chargement automatique (40 obus dont 22 préchargés)cadence de tir de 6 cps/min
Armement secondaire
1 x 12,7 mm mitrailleuse coaxiale (950 coups à 600 cps/min)1 x 7,62 mm mitrailleuse en tourelle2 x 9 pots lanceurs (fumigène, grenade et leurre)
Mobilité
Moteur
moteur diesel silencieux Cummins Wärtsilä V8X-1500 hyperbar doté d’une turbine à gaz Turboméca intégrée et couplé à une transmission entièrement automatique SESM ESM 500 (à 5 rapports avant et 2 rapports arrière)1500 ch/DIN à 2 500 tr/min (1103,2 kW)
Suspension
oléopneumatique
Vitesse sur route
72 km/h sur route55 km/h en tout-terrain38 km/h en marche arrière
Puissance massique
26,78 ch/tonne
Autonomie
500 à 650 km








Le char Leclerc est un char d'assaut français, qui fut fabriqué par Nexter (anciennement Giat Industries) à Roanne dans la Loire jusqu'en juillet 2008 pour les dernières livraisons de chars de dépannage aux Emirats Arabes Unis. Il tient son nom du maréchal Leclerc.
Malgré des débuts difficiles et une mise au point très longue, il est aujourd'hui considéré comme l’un des chars de combat les plus modernes au monde[1], devenant actuellement l'unique char lourd de l'Arme blindée cavalerie, permettant à la France et à ses clients d'assurer la relève de l’AMX-30 vieillissant. Le prix unitaire d'un char Leclerc est évalué à 8,6 millions de dollars en juillet 2008[2],[1].

M72 LAW

Lanceur
Longueur :
Déployé : 1,38 m
Fermé: 0,63 m
Masses:
M72A2 complet : 3,6 kg
M72A3 complet : 3,8 kg
Mécanisme de mise à feu : percussion.
Viseur avant : réticule gradué par pas des 25 m.
Rear sight: viseur s'ajustant automatiquement à la température.

Roquette
Calibre : 66 mm
Longueur : 508 mm
Masse : 1.8 kg
Vitesse : 145 m/s
Portée minimum (combat) : 10 m
Portée maximum : 1 000 m
.

Portées maximales efficaces Cible fixe : 200 m
Cible mouvante : 165 m
Au delà de ces distance, il y a moins de 50% de chances de toucher la cible.

Le M72 LAW (Light Anti-Tank Weapon ou "Arme anti-char légère", aussi connue sous le nom de Light Anti-Armor Weapon ("Arme anti-blindage légère" ou LAW) est une arme anti-char portable à usage unique de 66 mm conçue aux États-Unis par Talley Defense Systems, produit par Nammo Raufoss AS en Norvège.
Le LAW a remplacé le bazooka pour devenir la principale arme anti-char à partir de la guerre de Corée. Il était prévu de le remplacer par le FGR-17 Viper (qui aurait également remplacé le M47 Dragon), mais ce programme fut annulé et il fut remplacé par le M136 AT4.

rpd (mitralleuse legere )

Caractéristiques
Munition : 7,62 x 39 mm
Cadence de tir : 650 coups / min.
Portée efficace : 600 m
Alimentation : bande non détachable de 100 cartouches
Longueur : 1037 mm
Canon : 520 mm
Masse à vide : 7,4 kg


Le RPD est un fusil mitrailleur, dernier de la famille issue du Degtyarev DP 28 (apparu pour la première fois en 1926), tirant la munition de 7,62 mm, la 7.62x39 M43.
Il fonctionne par emprunt de gaz (piston et cylindre des gaz placé sous le canon) et est alimenté par bandes contenues dans une boite métallique fixée en permanence. La crosse, la poignée pistolet et le garde-main sont en bois. Mais le canon fixe de l'arme provoque une surchauffe rapide du FM.

M107



Type : Fusil anti-matériel
Concepteur : Barrett
Conçu en : 1980
Produit en : 1982
Variantes présentes : M82 M82A1 M82A1A M82A1M M82A2 M82A3 XM107 (M107)
Pays : Etats-Unis
Calibre : .50 BMG (12.7 x 99 mm)
Cadence de tir : semi-auto
Portée efficace : 2300 m
Portée maximum : 6800 m
Vélocité : 854m/s
Capacité du chargeur : 10 cartouches
Longueur : 1448 mm
Longueur de canon : 737mm
Poids à vide : 12,9 kg
Derives : OM.50 Némésis
Utilisateurs : GIGN (avant le PGM Hécate II), Armée de terre...
Utilisé par : la Malaisie (le Groupe de Forces Spécial), la Grèce, la Turquie, les États-Unis, les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Suède, la Finlande, Israël, l'Espagne, l'Italie, le Chili, etc...
Guerres : La guerre du Golfe, La guerre en Irak, la guerre en Afghanistan, etc..

L'efficacité du M-82 repose principalement sur sa puissante munition de calibre .50. Ses dimensions peu communes (12.7 x 99 mm) lui conférant un pouvoir de pénétration exceptionnel : elle peut ainsi traverser des véhicules, détruire des obstacles en béton, perforer certains blindages, le tout avec une vitesse de 854 mètres par seconde à la sortie du canon et une portée maximale de pratiquement deux kilomètres. Les fusils de très gros calibres sont également une menace sérieuse pour les hélicoptères.
L'apparence du M-82 est assez caractéristique: l'arme est entièrement réalisée en acier, elle est très longue, très lourde et le garde-main entourant le canon est largement ventilé. On notera aussi la taille inhabituelle du chargeur, de la fenêtre d'éjection des douilles et du frein de bouche à l'extrémité du canon. Un bipied est installé en série, le tir en position debout ou accroupie relevant de l'illusion vu le recul au moment du tir, et la lunette de série possède un grossissement jusqu'à dix fois. Elle peut évidemment être remplacée par de nombreux autres types de systèmes de visée.
Concernant ses mécanismes internes le M-82, qui est semi-automatique, utilise un système de rechargement se basant sur le recul. Lors du tir, le canon du fusil recule d'environ 25mm sous l'effet de l'explosion de la poudre de la cartouche tirée. La puissance de cette dernière confère une force importante au recul de ce canon. Celui-ci vient donc pousser en arrière la culasse mobile de l'arme, provoquant l'éjection de la douille usagée, puis l'extraction d'une nouvelle munition du chargeur. Une fois le recul transféré à la culasse mobile, le canon revient dans sa position initiale. Puis, la culasse est renvoyée elle aussi vers sa position initiale grâce à un imposant ressort placé dans la crosse (voir photo de la fiche technique), poussant alors la nouvelle munition dans la chambre du fusil et tendant le ressort du percuteur. L'arme est alors prête au tir. A noter que le M-82 est alimenté par chargeurs détachables de 10 cartouches.




Désignation officielle
Désignations U.S



12.7×99mm Barrett M82 Fusil semi-automatique.
M82A1
12.7×99mm Barrett M82A1 Fusil semi-automatique, variante amélioré du M82.
M82A1A
Mk 211 Mod 0 en calibre : 50.cal.
M82A1M
12.7×99mm Barrett M82A1 Variante de fusil semi-automatique. Variante améliorée en incluant le rail auxiliaire rallongé et la prise arrière ainsi que la douille de mono gousse.
M82A2
12.7×99mm Barrett M82A2 Fusil bullpup semi-automatique.
M82A3
12.7×99mm Barrett M82A3 Fusil semi-automatique.






De nouveaux fusils de production construits aux spécifications M82A1M, en présentant le rail auxiliaire rallongé qui est d'habitude, mais pas toujours, plus haut que le M82A1M/M107. À la différence du M82A1M/M107, il n'inclut pas de prise arrière et de douille de mono gousse.
XM107/M107
Utilisé au départ pour désigner le Barrett M95. Inclut le rail auxiliaire rallongé, la prise arrière et la douille de mono gousse.



Le Barrett M82 (plus récemment connu comme le M82 ou le M107) est le plus célèbre et le plus répandu des fusils de précision à avoir été conçu pour pouvoir tirer la puissante cartouche de calibre .50, conçue à l'origine pour la mitrailleuse lourde Browning M2HB. Né de l'imagination de Ronnie Barrett en 1982 (d'où le nom de l'arme) et qui est développé par la American Barrett Firearms Company. Il est utilisé par beaucoup d'unités d'élites et d'armées dans le monde, surtout les forces spéciales américaines. On l'appelle aussi "Light Fifty" par rapport à son gros calibre de 12.7x99mm (.50 calibre BMG en anglais). On trouve plusieurs variantes du M82, notamment le M82A1 (et A3) et le bullpup M82A2. Le M82A2 n'est plus fabriqué, bien que le XM500 puisse être vu comme son successeur potentiel, tant qu'il emploie une configuration bullpup.




Vendu à plus d'une trentaine de pays, dont la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Italie, Israël, la Turquie, l'Espagne, le Danemark, la Finlande, la Suisse, la Grèce, la Suède, le Mexique, et bien évidemment les États-Unis, le M-82 est de loin le plus grand succès commercial de cette catégorie d'armes de précision.
C'est en 1990, pendant l'opération Tempête du désert que le Barrett prouva sa redoutable efficacité. Utilisé en grand nombre contre les unités irakiennes, il détruisit des camions, des radars, des carlingues d'avions, et immobilisa même des blindés légers.
C'est suite à cette démonstration de force que le Barrett réussit à se tailler une place de choix sur le marché de l'exportation, mais également sur le marché civil aux États Unis.
Il semble ainsi avoir aujourd'hui un bel avenir devant lui, au sein des nombreuses armées qui l'ont adopté et à travers ses nouvelles variantes améliorées.



Le Barrett M82 (plus récemment connu comme le M82 ou le M107) est le plus célèbre et le plus répandu des fusils de précision à avoir été conçu pour pouvoir tirer la puissante cartouche de calibre .50, conçue à l'origine pour la mitrailleuse lourde Browning M2HB. Né de l'imagination de Ronnie Barrett en 1982 (d'où le nom de l'arme) et qui est développé par la American Barrett Firearms Company. Il est utilisé par beaucoup d'unités d'élites et d'armées dans le monde, surtout les forces spéciales américaines. On l'appelle aussi "Light Fifty" par rapport à son gros calibre de 12.7x99mm (.50 calibre BMG en anglais). On trouve plusieurs variantes du M82, notamment le M82A1 (et A3) et le bullpup M82A2. Le M82A2 n'est plus fabriqué, bien que le XM500 puisse être vu comme son successeur potentiel, tant qu'il emploie une configuration bullpup.

Barrett M82
Pays:

États-Unis
Mode d'action:
tir de précision
Masse (non chargé):
14,1 kg
Longueur:
121,9 ou 144,8 cm
Longueur du canon:
737 mm

beretta


Le Beretta 92 est un pistolet semi-automatique italien conçu par Beretta et entré en production dans sa première version en 1976.
Il s'agit d'une amélioration du modèle 1951 qui a connu un succès commercial considérable. Adopté entre autres par les armées américaine, italienne, canadienne , française, dont notamment la Gendarmerie (Beretta 92G ou MAS G1) et une partie de l'armée américaine (sous l'appellation M9 pour le 92F et M10 pour le 92FS).
Il est produit sous licence en Égypte, au Brésil (Taurus PT-92, version locale du 92S) et en Afrique du Sud (sous la forme du Vektor Z-88 dont le chien est plein).
Cette arme est un pistolet de conception très classique, relativement volumineux et lourd en comparaison des armes plus modernes dont le Glock 17 fut le précurseur, ce qui ne pose pas de problème particulier pour les applications militaires. Le Beretta 92 est une arme au design éprouvé qui se caractérise par son chargeur de 15 coups en 9 mm Parabellum et une grande fiabilité. Ce dernier point est parfois mis en cause, il est toutefois difficile de faire la part des choses étant donné le très grand nombre d'armes en circulation et la multitude des productions sous licence accordées par Beretta.

caracteristique du beratta 92

Munition 9(mm)para Longueur 217 (mm) Longueur du canon 125 (mm) Capacité 15 (coups) Poids 950(g)

ak 47/ak 74 (kalacshnikov)










L'AK-47 rencontre un succès important mais, même dans sa version de 1953, de nombreux défauts de jeunesse subsistent et la construction usinée de certains de ses éléments l'allège mais en augmente le temps de fabrication. Kalashnikov et son équipe continuent donc à tenter de l'amélioration et plusieurs modèles expérimentaux naîtront. Outre la simplification de la construction les aménagements visent à réduire encore sa masse et à améliorer sa précision en tir automatique. En 1955 la construction de la carcasse par estampage et rivetage réapparaît mais le bois massif des premières séries est remplacé par du contreplaqué de bouleau, léger et peu coûteux. Le mécanisme de détente est pourvu d'un retardateur pour interdire la percussion précoce (avant verrouillage) d'une cartouche. Par ailleurs, le cylindre de récupération des gaz est aussi amélioré et la hausse, auparavant graduée jusqu'à 800 mètres, est portée jusqu'à 1000. Les résultats sont spectaculaires, la masse de l'arme chutant de 4,3 kg à 3,14, le coût et le temps de construction sont aussi considérablement réduits. Une nouvelle baïonnette est conçue pour être articulée sur son fourreau rigide, formant ainsi une pince destinée à couper les fils de fer barbelés. Le nouveau fusil est adopté par l'Armée rouge en 1959, sous le nom d'AKM, puis mise en service en 1961. La version avec crosse pliante en métal embouti destinée aux équipages de blindés, aux parachutistes et aux fantassins des BMP, nommée AKMS, porte la longueur de l'arme de 868 à 699 millimètres. L'arrivée de l'AKM marque la naissance d'une nouvelle arme de la famille. Appelée Kalashnikov RPK, il s'agit d'une version lourde de l'AKM, destiné à remplacer le RPD donc à fournir des tirs d'appui à l'échelon du groupe de combat. L'arme est pourvue d'un bipied repliable, d'un canon plus long (591 mm contre 415) et plus épais, ce qui lui permet de tirer légèrement plus loin et plus longtemps. La carcasse est aussi renforcée et la crosse est celle du RPD. Sa hausse est pourvue d'un système de déport latéral et deux types de chargeurs peuvent être utilisé à la place de ceux de l'AKM, l'un du même type que le standard mais plus long contient 40 cartouches, l'autre est un tambour abritant 75 cartouches. Toutefois aucun mode de changement rapide du canon n'est prévu et la cadence pratique reste donc limitée du fait de son échauffement. Comme pour la version normale, un modèle à crosse pliante RPKS est prévu. La mitrailleuse polyvalente PK ainsi que le fusil de précision SVD, nés au début des années 1960, emploient le mécanisme de l'AKM mais sont par ailleurs différentes et tirent la cartouche longue de 7,62x54. En 1963, en une nouvelle refonte, l'AKM est équipé d'un compensateur de recul, un embout biseauté qui contre en partie la tendance de l'arme à remonter lors du tir. La baïonnette est aussi modernisée, sa forme est retravaillée et son fourreau est dorénavant en matière plastique. Cette dernière remplacera définitivement le bois dans la construction de l'arme en 1974 et sera le matériau de certains chargeurs. Les AKM peuvent être dotés de nombreux accessoires, par exemple le silencieux PBS et la lunette de tir de nuit NSPU. L'AKMS emploie un chargeur semi-circulaire de cent coups qui s'attache sur la fixation de baïonnette. Un lance-grenade adaptable sous le canon est aussi développé pour l'AKM, le 6G15, lançant des grenades de 40 mm.

L'AK-74
L'apparition du M16 avec sa munition rapide de 5,56x45, fait prendre conscience aux soviétiques que, si la 7,62x39 est une munition efficace et éprouvée, la trajectoire de sa balle assez lourde et moins rapide n'est pas rectiligne sur la plus grande part de sa portée pratique car elle chute dès 200 mètres, ce qui réduit sa précision. Elle est également plus grosse et plus lourde ce qui est un handicap logistique, tant stratégiquement en demandant plus de ressources de production et de transport que tactiquement en limitant le nombre de munitions qu'un soldat peut emmener. Des études vont mener à la création d'une nouvelle cartouche, la 5,45x39, légèrement moins puissante mais à la vitesse équivalente à celle de la 5,56x45 OTAN. L'AKM y sera adapté, donnant naissance à l'AK-74 et à son dérivé à crosse pliante l'AKS-74. Bien que descendant directement de l'AKM, l'AK-74 présente de nombreuses différences, la plus apparente est la généralisation du plastique pour la fabrication du chargeur, que le profil de la munition rend moins courbe. Autres changements extérieurs d'importance, l'apparition d'un gros compensateur de recul au bout du canon et de deux excroissances entourant la hausse. Intérieurement, outre un nouveau canon, la taille de la culasse a été réduite et une extension rectangulaire placée à l'arrière du chariot transporteur (entraînant la culasse) isole la cartouche placée en haut du chargeur de la culasse en train de reculer. La fabrication de l'AK-74 vit progressivement s'imposer les matières plastiques à la place du bois, mais il semble que sur les premiers modèles seule la poignée pistolet était en matière plastique et par la suite les autres parties, à savoir la crosse et le garde-main finirent par être réalisés dans divers matériaux synthétiques, comme la fibre de verre renforcée de polyamide. L'AKS-74 diffère énormément de son prédécesseur l'AKMS car, outre les changements précédents, la traditionnelle crosse pliante en métal, qu'on basculait autour du corps, a cédé la place à un modèle évidé qu'on rabat sur le flanc gauche de l'arme. Comme pour l'AKM, une version lourde est aussi produite, le RPK-74, avec son avatar à crosse pliante le RPKS-74, au canon lourd long de 590 mm et à la hausse réglable en dérive et doté d'un compensateur de recul différent. L'arme est approvisionnée par un nouveau chargeur en plastique similaire a celui de l'AK-74 mais contenant 45 cartouches. En 1979 apparaît l'AKS-74U, une version courte surtout destiné au forces spéciales, extrêmement compacte car longue de 490 mm crosse repliée. le canon est beaucoup plus court avec 210 mm et l'évent de prise de gaz a été rapproché de la chambre, ouvrant la culasse plus tôt donc augmentant la cadence de tir. Ce canon ne permet toutefois pas un tir soutenu et réduit la précision.





Modèles actuels
Au moment de l'effondrement de l'URSS l'Armée rouge envisageait de remplacer la famille des fusils Kalashnikov par une arme nouvelle, le Nikonov AN-94. Mais il semble que son coût et sa complexité contraignirent à le réserver aux unités d'élite. Une nouvelle version de l'AK-74, l'AK-74M, a été adoptée en 1991 et devient le fusil standard de l'armée russe. Ce dérivé est peu différent des premiers AK-74 mais sa crosse plastique est repliable sur le côté gauche, où se trouve un rail de montage de lunette de visée. Sa finition est noire, tant au niveau des plastiques que du métal traité par phosphatage. Pour l'exportation, la firme IZH, issue de l'ancienne usine d'État n° 100 d'Ijevsk, créa à partir de l'AK-74M une gamme de modèles utilisant les munitions les plus communes du marché, disponibles avec deux longueurs de canons (415 et 314 mm). On trouve ainsi les AK-101 et 102 en 5,56x45 OTAN, les AK-103 et 104 en 7,62x39 et les AK-74M et AK-105 en 5,45x39. Deux nouvelles armes complètent l'ensemble adopté il y a plus de cinquante ans, l'AK-107 et l'AK-108, respectivement en 5,45 et 5,56 mm, qui disposent d'un deuxième piston déplaçant une masselotte destinée à compenser le déplacement de masse vers l'arrière qui, malgré les compensateurs, a toujours causé une élévation du canon durant le tir jugée trop accusée.

Les dérivés étrangers
Le premier pays à produire l'AK-47 en-dehors de l'URSS fut la Chine populaire qui acquit la licence de fabrication en 1956, en même temps que celle de la carabine SKS. L'arme, désignée Fusil Type 56, fut déclinée en deux versions, une à crosse fixe en bois et l'autre avec crosse métallique se repliant sous l'arme comme sur l'AKS (Type 56/1). La principale différence avec le modèle d'AK-47 soviétique modifié 1953 est la présence d'une baïonnette fixe repliable sous l'arme. Le mélange de caractéristiques du fusil type 56 avec celles de la copie de la SKS donna naissance aux Fusils Type 63/68, qui est à l'origine des fusils actuels de l'armée chinoise. L'AKM modèle 1959 devint le Type 56/2 qui se vit également doté d'une crosse spécifique, repliable latéralement et non plus sous l'arme. Une version bullpup du type 56 fut produite au début des années 1980, sous le nom de Type 86. À la même époque la Finlande, ayant de bonne relation avec l'URSS depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, décide elle aussi de prendre une licence de production de l'AK-47. La société Valmet en dérive un modèle local, le RK 62 Dans les années 1970 apparaît une nouvelle versions du fusil, le Valmet Rk.76, dont la carcasse est maintenant fabriquée par estampage, réduisant considérablement sa masse, tandis que le garde-main est de nouveau modifié et enveloppe de nouveau le cylindre de gaz. Pas moins de quatre modèles de crosse sont prévus, W pour une crosse en bois fixe, P pour une en plastique fixe, T pour une crosse tubulaire fixe et TP pour la tubulaire pliante. Les armes sont toujours produites en deux calibres 7,62x39 et 5,56x45. Les plus récentes évolutions sont le Sako Rk.95TP (la firme Sako ayant absorbé Valmet) qui adopte la crosse pliante squelette issue du Galil israélien et le bullpup Valmet 82. Les armes produites par Valmet sont généralement considérées comme les meilleurs modèles dérivés de l'AK-47 car bénéficient d'un usinage et d'une finition supérieures à celles de leurs concurrentes. Après la Guerre des six jours l'armée israélienne confia à Israël Galili le soin de gérer la conception d'une arme devant remplacer ses FAL et Uzi. Ainsi naquit le Galil, un dérivé du Valmet Rk.62 réalisé avec l'appui des Finlandais qui gagna la compétition en 1973. Les principales améliorations sont l'ajout d'une sécurité supplémentaire sur la poignée pistolet, une crosse squelette inspiré de celle du FAL et un embout cache-flamme sur le canon permettant également de lancer des grenades. Le Galil est décliné en plusieurs versions, AR et ARM, avec un bipied amovible qui sert aussi de coupe fil et de décapsuleur ainsi qu'une poignée de transport. Les deux versions sont disponibles en 7,62 OTAN et 5,56 OTAN. Les Galil SAR et MAR sont des versions courtes en 5,56 avec des canons de 332 et 195 mm. Un autre dérivé de l'ARM en 7,62 est le fusil de précision GALATZ ne tirant qu'en mode semi-automatique. Même si le Galil est une arme très réussie, la fourniture par les USA de nombreux fusils M-16 et CAR-15 à très bas prix, a en pratique limité son statut de fusil standard de l'armée israélienne. Il a toutefois rencontré le succès à l'export, donnant lieu à des productions sous licence en Afrique du Sud sous les nom de Vektor R4 (Galil AR), Vektor R-5 (Galil SAR) et Vektor R-6 (Galil MAR), ainsi qu'en Croatie où une version pourvue d'une lunette de visée grossissant 1,5X et d'une poignée de transport est produite sous le nom de APS 95 par RH-Alan. Vektor propose aussi une arme futuriste dérivée de son R-4, le CR-21, de configuration bullpup et entièrement habillé de polymère, à la lunette de visée rétro éclairée. Le Vepr ukrainien est une autre version bullpup récente dérivée de l'AK-74, mais elle ne semble pas avoir encore été fournie à l'armée ukrainienne et semble peu pratique car conserve le sélecteur de tir des AK qui se trouve derrière la poignée pistolet. L'Inde produit sa propre version de l'AK-74 depuis 1988, sous la désignation de INSAS, chambrée en 5,56 OTAN et au sélecteur de tir placé sur la gauche pour être manœuvré par le pouce droit. Cette arme dont il existe une version fusil-mitrailleur emprunte également plusieurs élément au FAL. Les pays membres du Pacte de Varsovie et anciennement alliés à l'URSS produisirent de nombreux AK plus ou moins modifiés. La Bulgarie produit des copies d'AK-47 du modèle 1953 et des AKM, réputés pour leur solidité : les AKK, AKKS, AKKM et AKKM. La Roumanie produisit sous licence l'AK-47 (AI)et un dérivé de l'AKM, réputé fragile, l'AIM et sa version à crosse pliante AIMS, qui se caractérisait par une poignée pistolet au garde main. La Yougoslavie, produisait le ZASTAVA M70 qui se caractérise par ses capacités de tir de grenades à partir du canon, grâce à un viseur auxiliaire. Cuba produit une copie conforme de l'AKM et la Corée du Nord une copie de l'AK-47 modèle 1953 appelée modèle 58 et une copie de l'AKM modèle 1959 appelé Type 68. Les Types nord-coréens 58 et 68 ont une finition grossière. L'Allemagne de l'Est, produisit ses propres AKM et AKMS, en utilisant au maximum le plastique, sous le nom de MPi-KM. La Hongrie, après avoir produit des AK-47 sous licence (AK-55), construit deux versions originales de l'AKM, l'AMD-65 disponible avec crosse fixe ou pliante, dont le garde-main était remplacé par une poignée pistolet, et l'AKM-63, un AKMS à crosse pliante et chargeur de 5 coups pour tirer des grenades antichars ou antipersonnel. L'Égypte produit le MISR, une copie quasi parfaite de l'AKM. Le MISR version Para reçoit une crosse repliable à droite identique aux modèles est-allemands. Enfin Cuba produisit une version locale de l'AKM. Elle est aussi produite en Algerie qui l'exporte en Afrique et autre pays du tiers monde.





Caractéristiques et description
Kalachnikov AK-47/AKM
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Pays
URSS, Russie
Type
semi-automatiqueautomatique
Fabricant
Kalachnikov
Date de création
1947
Munitions
7,62 mm M43
Mode d'action
emprunt de gaz
Cadence de tir
600 coups/min
Vélocité
710 m/s
Portée maximale
1500 m
Portée pratique
300 m
Masse (non chargé)
4,3 kg (AK-47)3,14 kg (AKM)
Masse (chargé)
5,117 kg (AK-47)3,957 kg (AKM)
Longueur
870 mm
Longueur du canon
415 mm
Capacité
30 cartouches(plus rarement 40 et 75)
Variantes.





AKS, AKM, AKMSAK-74, AKS-74AK-74M, AKS-74Ules AK-10x
fonctionement
Toutes les armes de la famille Kalachnikov fonctionnent par un emprunt de gaz assuré par un évent situé environ au deux tiers du canon. Les gaz prélevés lors d'un tir poussent un piston solidaire du porte-culasse. Celui-ci recule en entraînant la culasse ce qui imprime à cette dernière une rotation la dégageant des tenons qui la liaient au canon afin de l'y verrouiller avant la percussion. L'ensemble recule en comprimant le ressort récupérateur en épuisant l'énergie du recul. Le ressort récupérateur ramène alors toutes les pièces vers l'avant. La culasse prélève une nouvelle munition entre les lèvres du chargeur et l'introduit dans la chambre en l'y menant sur la rampe d'alimentation, puis elle effectue une nouvelle rotation pour se verrouiller à la chambre et un nouveau tir peut alors se produire, selon la position de la détente et du sélecteur de tir. Ces deux derniers composants contrôlent l'activité du chien qui vient frapper le percuteur pour amorcer la cartouche présente dans la chambre. La détente n'a que deux positions, enfoncée ou relevée, la sélection du mode de tir se fait au niveau du levier latéral qui lui a trois positions: sécurité (levier en position haute), le chien est alors verrouillé, le tir est impossible coup par coup (levier en position basse), pour le tir semi-automatique automatique (levier en position intermédiaire), le chien devient libre tant que la détente est enfoncée. Après le tir de la dernière cartouche d'un chargeur la culasse d'un AK-47 classique n'est pas bloquée en position arrière, ce qui contraint à réarmer après avoir mis en place un chargeur. Actuellement nous estimons que le fusil AK 47 est l'arme la plus répandue sur le marché noir de l'armement, elle bat le record du nombre d'unités volées, en circulation illégale, ceci étant dû a la rupture du bloc de l'Est. Elle est définie comme l'arme du pauvre en raison de sa forte utilisation dans les conflits civils notamment en Afrique noire. Elle aurait fait plus de victimes que la bombe d'Hiroshima.
Démontage et entretien
Le démontage de l'arme est facile. Engager la sûreté (sélecteur de tir en position haute), déposer le chargeur, s'assurer que l'arme ne contient aucune munition, puis conserver le canon pointé de sorte qu'un tir involontaire ne cause aucun dommage. À l'arrière du corps, au-dessus de la base de la crosse, la tige du ressort récupérateur fait saillie à travers le couvercle, il suffit de la pousser un peu pour libérer ce dernier. Une fois celui-ci retiré, l'ensemble du mécanisme apparaît. La deuxième étape consiste de nouveau à pousser la tige du ressort récupérateur vers l'avant, puis de la soulever légèrement afin d'extraire le mécanisme de l'arme. On peut alors en séparer les divers éléments, à savoir: le ressort récupérateur et sa tige, le chariot porte-culasse et le piston à gaz. La culasse peut être désolidarisée du transporteur par une simple rotation, ce qui libère le percuteur. On peut ensuite séparer la carcasse de l'arme en deux parties, la supérieure contenant le cylindre à gaz. À ce stade, il ne reste plus que le mécanisme du chien et le canon sur l'arme, ce qui permet déjà un entretien correct. Le cylindre et la chambre, ainsi que le piston à gaz et l'intérieur du cylindre, sont la plupart du temps chromés afin de résister à la corrosion et à l'usure. Il est toutefois conseillé de nettoyer l'ensemble après chaque utilisation, d'autant que la plupart des munitions militaires, en particulier soviétiques, chinoises et d'Europe de l'Est, utilisent des amorces corrosives.
Accessoires
La traditionnelle hausse rabattable en métal est libérée en appuyant sur deux boutons à l'arrière du fusil. Elle est calée sur 50 mètres, distance minimale pour tirer tout en visant car en deçà la visée est instinctive. Pour les combats de nuit, certains modèles russes ont un système rabattable de visée laser, également calé sur 50 mètres. Ce type de visée est le point le plus critiqué de l'AK-47, car il est moins pratique et moins précis que la plupart des autres systèmes, comme les lunettes de visée, mais sur les fusils d'assaut une grande précision n'est en pratique pas une qualité fondamentale. Une bretelle est fournie pour les tirs de précision. Enroulée autour de l'avant-bras gauche, elle permet de maintenir le fusil plaqué et de gagner ainsi en stabilité. Le chargeur se libère manuellement, il est situé à l'avant du pontet (qui entoure la queue de détente) qui est très large, permettant le port de gants. La crosse de certains modèles destinés aux parachutistes et aux troupes mécanisées ou blindées est évidée afin d'accrocher facilement l'arme.





Versions
URSS et Russie - AK-47 calibre 7,62x39mm - AKS version à crosse pliante du AK-47 - RPK - AKM emploi généralisé de l'estampage, baïonnette coupe-fil - AKMS version à crosse pliante du AKM - AK-74 calibre 5,45x39mm - AKS-74 version à crosse pliante du AK-74 - AK-74M calibre 5,45x39mm, canon de 415 mm de longueur - AKS-74U - RPK-74 - AK101 calibre 5,56 OTAN (5,56x45mm), canon de 415 mm de longueur, finition phosphate noir, crosse plastique pliante (fibre de verre et polyamide) - AK102 calibre 5,56 OTAN (5,56x45mm), canon de 314 mm de longueur, finition phosphate noir, crosse plastique pliante (fibre de verre et polyamide) - AK103 calibre 7,62x39mm, canon de 415 mm de longueur, finition phosphate noir, crosse plastique pliante (fibre de verre et polyamide) - AK104 calibre 7,62x39mm, canon de 314 mm de longueur, finition phosphate noir, crosse plastique pliante (fibre de verre et polyamide) - AK105 calibre 5,45x39mm, canon de 314 mm de longueur, finition phosphate noir, crosse plastique pliante (fibre de verre et polyamide) République populaire de Chine - Type 56 avec ou sans baïonnette repliable sous le canon, on la distingue également par les idéogrammes chinois au niveau du sélecteur de tir sur le côté droit de la boîte de culasse, qui sont pour les modèles destinés à l'exportation, remplacés par les lettres "L" et "D" - Type 56/1 avec crosse repliable - Type 56/2 avec carcasse estampée, crosse repliable sous l'arme ou à droite (modèle plus rare). Construite par l'arsenal 66, elle est parfois appelée Type 66. Pologne - karabinek-granatnik wz. 1960 calibre 7,62x39mm - karabinek automatyczny wz. 88 Tantal calibre 5,45x39mm - karabinek szturmowy wz. 96 Beryl calibre 5,56 OTAN Roumanie - AI : AK-47 produit par les arsenaux de Cugir. Poignée avant très rare - AIM/AIMS : AKM munie le plus souvent d'une poignée pistolet antérieure en lamellé-collé - AI-74 : AK-74 munie le plus souvent d'une poignée pistolet antérieure en lamellé-collé - AIR : AIMS compacte. Poignée avant optionnelle Yougoslavie - Zastava M64/M64A/M64B/M70/M7OA : copie de l'AK 47 avec manchon lance-grenade amovible. Le canon du M64 est de 50 cm ; ceux des M64A/B et M70A sont de 41 cm. Les M64B/70A correspondent à l'AKS russe. Elles possèdent toutes un arrêtoir de chargeur - M70.B1/B2 : copies de l'AKM/AKMS avec manchon lance-grenade amovible - AR M77B1 : M70B1 en 7,62 OTAN, capacité de 20 coups - SMG M92 : version compacte du M70B1, à crosse repliable - AR M80/M90 : M70B1 en 5,56 mm OTAN, 30 coups - SMG M80A/M85 : version compacte des AR M80/M90 à crosse repliable - AR M21 : calibre 5,56 mm OTAN (inspiré du Galil) destiné à remplacer les M70B1 dans l'armée - M76 Sniper : fusil de précision en semi-automatique en calibre 8 mm Mauser (7,92x57mm) et 7,62 OTAN Bulgarie - 5,45x39,5 mm. AR-M1 et AR-M1F - 5,45x39,5 mm. AR-SF - 5,56x45 mm. AR-M1 et AR-M1F - 5,56x45 mm. AR-M2F - 5,56x45 mm. AR-SF - 5,56x45 mm. AR-M4SF - 5,56x45 mm. AR-M7F - 5,56x45 mm. AR-M9 et AR-M9F - 7,62x39 mm. AR-M1 et AR-M1F - 7,62x39 mm. AR-M2F - 7,62x39 mm. AR-M4SF - 7,62x39 mm. AR-M7F - 7,62x39 mm. AR et AR-F - 7,62x39 mm. AR-1 et AR-1F - 7,62x39 mm. AR-1 et AR-1F


Kalachnikov

m14 / m21


Fiche technique M14 [modifier]
Munition: 7,62 OTAN
Longueur totale: 1 120 mm
Longueur du canon: 559 mm
Masse à vide : 5,1 kg
Capacité du chargeur: 20 cartouches
Cadence de tir théorique: 700-750 coups par minute
La M14 peut être utilisé comme arme d'assaut ou de précision.
Doté d'une lunette, il ne s'appelle plus M14 mais M21.


Le M16 remplaça les M14, mais le besoin d'un fusil de précision pour remplacer les vieux Garand M1C/D et autres Winchester 70 pendant la guerre du Viêt Nam conduisit l'US Army à se doter d'un M14 modifié pour cet usage, notamment par l'ajout d'une lunette de visée, et nommé « Rifle, 7.62mm, Sniper, M21 ». L'arsenal de Rock Island modifia 1 435 M14NM en XM21 en 1969. Bien qu'il n'ait été officiellement appelé M21 qu'en 1975, les XM21 avaient été couramment appelés M21 (sans le X) depuis décembre 1969. Capable de tirs précis jusqu'à environ 700 m, il fut le principal fusil de précision de l'US Army du Viêt Nam à son remplacement par le M24 à partir de 1988. Quelque-uns sont encore en service dans la Garde nationale et dans les unités OPFOR du Joint Readiness Training Center de Fort Polk (Louisiane). A part des versions modifiées au sein de certaines forces spéciales et des OPFOR, le M21 n'est plus en dotation dans les unités d'active aujourd'hui.
Base : M14NM (National Match)
Crosse : crosse de M14 en bois, par la suite remplacée par une fibre de verre
Lunette : Leatherwood 3X-9X ART (Adjustable Ranging Telescope)
Organes de visée : hausse du M14
Munition : US M118

M4a1










Fusil Fonction : Fusil d'assaut Nom : Colt M4 A1 Origine : Etats-UnisCONSTRUCTEUR : COLT Caractéristiques : - Poids 3,405 kg: - Vitesse : 907 m/s - Energie : 1624 J - Contenance du magasin : 30 cartouches - Dimensions : long. 838 mm. ; largeur : 368 mm. ; calibre : 5,56 mm. - Cadence de tir : 700 à 800 cps/mn.





Historique :
L'idée de concevoir une nouvelle carabine pour l'armée américaine apparut au début des années 90. La firme Colt créa donc une version raccourcie du M16A2 qu'elle appela Modèle 720 et qui entra en service dans l'armée américaine en 1994. Elle fut largement utilisée par les forces spéciales et remplaça le M16 dans certaines unités. Le M4 gardait donc les systèmes de tir du M16A2, notamment le mode « rafales de trois ». Il pouvait recevoir relativement peu d'accessoires (M203...), mais il servit de base au M4A1.
Cette variante du M4 est très connue pour le nombre d'accessoires divers qu'elle peut accueillir, ce grâce notamment à son rail de transport détachable pouvant être remplacé par une multitude de lunettes de visée, de vision nocturnes, de désigneurs laser... Mais également à cause de la possibilité de lui rajouter une poignée RIS. Basé plus sur le M16A3 que le M4, cette variante permet le tir en mode automatique libre. Il s'agit d'une carabine très flexible, pouvant être personnalisée à souhaits, maniable, utilisant néanmoins un calibre puissant, nécessitant peu de place.... Elle est d'ailleurs aujourd'hui largement utilisée par les forces spéciales de différents pays et est une arme d'une très grande modernité. Hélas cette modernité est elle entachée de quelques défauts : le canon court du M4 entraine une plus faible vitesse de la cartouche et ainsi une portée efficace limitée. Le canon du M4 est de plus moins bien adapté à la cartouche de 5.56X45mm que celui du M16, qui sert mieux ce calibre. Cela peut notamment entrainer des problèmes de fiabilité sur le M4.





C’est une arme appréciée par les membres des forces spéciales de l’Armée Française.
Photos :