samedi 7 mars 2009

Famas FELIN

Famas












Pays
France
Type
fusil d'assaut, semi-automatiquerafale de trois coupsautomatique
Architecture
bullpup
Fabricant
Manufacture d'armes de Saint-Étienne
Date de création
1973
Munitions
5,56 × 45 mm OTAN
Mode d'action
arme à culasse non calée à masse additionnellelevier amplificateur d'inertie
Cadence de tir
900-1000 coups/min (F1)1000-1100 coups/min (G2)
Vélocité
980 m/s (G2) 960 m/s (F1)925 m/s (F2)
Portée maximale
3200 m
Portée pratique
300 m
Masse (non chargé)
3,780 kg (F1)3,747 kg (G2)
Masse (chargé)
4,370 kg
Longueur

757 mm
Longueur du canon
488 mm406 mm (version courte)
Capacité
25 coups (F1)30 coups (G2)
Variantes
Famas F1Famas G1Famas G2Famas FELIN





Le Fusil d'assaut de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne, dont la dénomination officielle FA-MAS est souvent simplifiée en Famas, est un fusil d'assaut français. Il est également rapporté que le Famas fut surnommé « le clairon » dans l'armée française, bien qu'il semble que ce nom soit désormais tombé en désuétude.
Il a été commandé par l'armée française qui voulait une arme tactique puissante et facilement utilisable. Présenté en 1973 puis adopté en 1979, ce fusil d'assaut remplace à lui seul trois armes précédemment utilisées : le fusil semi-automatique MAS Mle.49/56, le pistolet mitrailleur MAT 49 et un certain nombre de fusils mitrailleurs MAC Mle.29.
Plusieurs modèles ont été produits à ce jour :
Le F1 qui est le premier mis en service dans les années 1970 (en photo équipé du chargeur CPL : Pour Cartouche Propulsive de Lancement)
Le G2 disponible depuis 1994 utilisé par la Marine Nationale. Extérieurement, cette dernière se distingue par la suppression de l'arcade de pontet, remplacée par une large garde partant de la base de la poignée et qui finit à la moitié du fût, ainsi que par un chargeur courbe de 30 cartouches de type STANAG. La fibre de verre utilisée pour la poignée garde-main et le fût est remplacée par du plastique, le reste de l'arme est réalisé en acier. La suppression de l'arcade de pontet a été apportée pour permettre l'usage du Famas en milieu arctique (avec des gants). Cependant, l'arcade de pontet est déjà mobile sur le modèle F1, ce qui facilite l'accès à la queue de détente lorsque les conditions l'exigent.
Deux nouveaux modèles sont en évaluation pour le programme Félin. Une version du F1 revalorisée, qui se distingue par l'adjonction à la poignée garde-main d'un rail Picatinny. Cette version fera évoluer le modèle F1 dans quelques années (en photo dans la rubrique Félin). La dernière se distinguera par le montage en série de plusieurs visées .

grenade ( projectile )

Grenade à main
Article détaillé : Grenade à main.
Depuis l'invention du concept de la grenade en 1044 et son utilisation massive dans les conflits, notamment durant les deux Guerres mondiales, la grenade à main s'est imposée comme une arme incontournable des unités militaires. De forme sphérique ou ovoïde, ressemblant à une balle ou un caillou, la grenade à main existe aujourd'hui en une multitude de variantes.
Les grenades à main se classent en trois catégories : la grenade « défensive », « offensive » et « spéciale ». La première a pour objectif de saturer une zone en éclats métalliques, tandis que la seconde contient une charge explosive plus élevée, ce qui la rend plus destructrice dans les environnements confinés. La troisième catégorie rassemble toutes les grenades qui ont un objectif prédéfini : la destruction de matériel pour la grenade incendiaire, le marquage de cibles pour la fumigène ou la destruction de véhicules avec l'antichar.
Le principe de fonctionnement reste le même pour la majorité des grenades à main : une goupille maintient le détonateur en position de sécurité. Une fois retirée, la main de l'opérateur doit maintenir une pièce de métal nommée cuillère, qui empêche le dispositif de s'armer. Une fois lancée, un ressort éjecte la cuillère et enclenche un système de retardement qui fait exploser la grenade au bout de quelques secondes.
Les grenades à main explosives sont également utilisées dans le civil pour déclencher les avalanches artificiellement[réf. nécessaire].

Grenade à fusil
Article détaillé : Grenade à fusil.
Entre les deux guerres, des grenades à fusil ont été développées. Elles s'adaptent au bout du canon de l'arme et utilisent l'énergie du tir d'une cartouche sans balle pour être propulsées plus loin que ne le ferait un lanceur humain.
Les grenades à fusil, contrairement aux grenades à main, sont des projectiles stabilisés munis d'un détonateur déclenchant la munition à l'impact. Cela permit d'en développer des versions antichar, dotées d'une charge creuse.

Lance-grenades
Article détaillé : Lance-grenades.
Le lance-grenades est une arme conçue pour tirer des grenades plus précisément qu'avec un dispositif de grenade à fusil. Le lance-grenades s'est d'ailleurs imposé à partir de 1970, et a depuis lors rapidement remplacé le système de grenade à fusil dans toutes les armées du monde.
Le lance-grenades existe sous plusieurs formes : arme individuelle, module monté sous le canon d'un fusil et lance-grenades lourd.

Grenade de 40 mm Article détaillé : Grenade de 40 mm.
Les grenades de 40 mm sont des grenades pouvant être tirées depuis un canon spécifique. Elles existent en plusieurs versions, dont les deux principales sont les grenades basse vélocité et les grenades haute vélocité. Les grenades de 40 mm à basse vélocité ne sont pas plus puissantes que les grenades à main.
Les grenades de 40 mm sont les grenades standard, mais il existe également des grenades de 20 mm et 37 mm pour les armes spécialisées.

Grenade propulsée par roquette Article détaillé : Lance-roquettes.
Durant la Seconde Guerre mondiale, des grenades plus lourdes propulsées par une fusée ont fait leur apparition dans les principales armées, tel le bazooka américain ou le RPG-2 russe. Ces grenades étaient des armes antichar. Bien plus tard, d'autres munitions à fragmentation, incendiaires ou thermobariques, destinées notamment à attaquer les troupes fortifiées, feront leur apparition. On nomme également ces armes lance-roquettes.

Grenades sous-marine Les grenades sous-marines sont des dispositifs explosifs lourds utilisés dans la chasse au sous-marin, avant l'invention des torpilles guidées. Elle fut inventée, ou du moins utilisée en 1917 (son origine reste controversée), lors de la Première Guerre mondiale, pour lutter contre les U-boot. Une fois le sous-marin repéré, par sonar, radar, ou même visuellement, des navires de surface ou des avions lâchaient les grenades (ressemblant la plupart du temps à de gros barils) réglées pour exploser à une profondeur déterminée, en espérant qu'elles explosent près de la cible. Il n'est pas nécessaire de toucher directement le submersible, l'eau se comprimant très mal, les ondes de choc des explosions se propagent à bonne distance sans perdre de leur force.

Grenade chimique
Des grenades contenant des gaz de combat ont été utilisées au début de la Première Guerre mondiale.

Franchi SPAS 12


Le Spas 12 est un fusil de combat rapproché semi-automatique à gaz qui fonctionne également en chargement manuel par manœuvre du garde main avant sous le canon, ce qui permet d'avoir l'assurance de pouvoir tirer tous les chargements. Fabriqué en Italie par Franchi, ce fusil pèse 4,4 kg et dispose d'un magasin tubulaire de 8 cartouches. Ce fusil qui tire des cartouches de calibre 12 est donc doté d'un canon à âme lisse.
Il est doté d'une crosse pliante assez singulière puisqu'elle est dotée d'un crochet. Celui-ci est destiné à assurer une meilleure prise pour le tir à la hanche, le bras tenant la poignée passant à l'intérieur du crochet. Ce dernier peut pivoter ce qui permet de suspendre l'arme à un siège de voiture.
Il peut en outre recevoir un certain nombre d'accessoires comme par exemple une crosse conventionnelle, un lance-grenade au bout du canon, des rétreints de différentes tailles, des rétreints qui modifient la forme de la gerbe horizontalement ou verticalement.
Cette arme est populaire dans la police et les unités spéciales mais elle souffre pourtant d'une certaine complexité mécanique qui en fait une arme onéreuse et d'un poids plutôt élevé.
Le SPAS 12 est classé en France en 4e catégorie (arme de défense, achat et détention soumis à autorisation préfectorale).

Caractéristiques

Calibre : Calibre 12 (18,5x70mm)
Poids non chargé : 4,354kg
Poids chargé : 4,866kg
Longueur : 71cm/93cm (crosse pliée/dépliée)

Chasseur-Bombardier F-15E/F-4F



Après la seconde guerre mondiale

McDonnell Douglas F-4F Phantom II équipant la Deutsche Luftwaffe : « Le Phantom est la preuve vivante qu'avec suffisamment de puissance, même une brique peut voler ! »

Un F-15E Strike Eagle au dessus de l'Irak, 2004.

Ce Dassault Rafale présente, de gauche à droite, un missile MICA en bout d'aile, un missile de croisière SCALP-EG, 3 bombes guidées AASM, un réservoir externe, et un pod de désignation laser Damocles.
Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux avions, comme le F-4 Phantom II, sont développés dans cette optique d'une double capacité de chasseur et de bombardier léger. La motorisation évolue dès la fin de la guerre du moteur à hélice vers le moteur à réaction. Les appareils se voient dotés d'un radar embarqué et d'une électronique de bord adaptée, d'un armement basé sur les différents types de missiles et de bombes, et à partir des années 1990, de bombes à guidée laser. Le canon devient rapidement un accessoire secondaire, mais les tentatives de retrait total de cet armement s'avèrent des échecs en situation de combat réel. Ces évolutions sont générales à tous les types d'appareils, néanmoins le type de missiles, de radar et d'électronique embarquée, ainsi que les capacités innées en vitesse, manœuvrabilité et portée des appareils continuent à les différencier. Au cours de la guerre froide, les États-Unis et l'URSS ont tendance à développer des appareils aux performances dédiées à un rôle unique.
La désignation de chasseur-bombardier est toujours d'usage pour la plupart des avions de chasse disposant de bonnes capacités d'attaque au sol, comme le F-15E Strike Eagle ou le F-18 Super Hornet, par exemple. D'autres vocabulaires ont émergés, comme Strike Fighter, Interdiction/Strike (IDS), ou multirôle, et Dassault aviation présente fréquemment le Rafale comme omnirôle. Ces termes sont rarement définit avec précision et de nombreux appareils sont indifféremment classé sous l'une ou l'autre appellation, la communication publicitaire du constructeur entrant également en ligne de compte. Les avions d'attaque au sol plus spécialisés, comme le Fairchild A-10 Thunderbolt II, sont des bombardiers légers spécifiquement développés pour ce type d'attaque et aptes à transporter un armement plus lourd, mais sont aussi plus lents et moins manœuvrables que les chasseurs-bombardiers, disposant de capacités limitées au combat aérien. Pour des raisons économiques, ces appareils tendent aujourd'hui à disparaitre au profit des avions multirôle, capables d'assurer des missions de chasseurs-bombardiers.
L'évolution récente a en effet privilégié la production d'avions aptes à remplir plusieurs types de missions, y compris le rôle de chasseur-bombardier,
par la déclinaison en différentes versions répondant d'avantage à chaque rôle spécifique à partir d'une même structure de base, en dotant par exemple l'appareil d'une cellule biplace pilote-navigateur, en l'équipant de matériel électronique dédiés au bombardement et à la reconnaissance de cibles mobiles terrestres, d'un radar adapté et de systèmes de visée à désignation laser, tout en héritant de la plupart des qualités de leur version de chasse pure ou de supériorité aérienne. Exemple : McDonnell Douglas F-15 Eagle dans sa version E biplace, dite Strike Eagle.
par le biais de configurations spécifiques qu'un même appareil peut adopter au cours d'une rapide opération de maintenance. Exemple : Dassault Mirage 2000 dans sa version 2000-9.
Les appareils les plus récents ou en cours de développement, comme le Dassault Rafale, visent à prolonger cet objectif, en tentant de rendre un même appareil apte à remplir plusieurs types de mission au cours d'un même vol, sans opération particulière de maintenance.

Char Leclerc




Caractéristiques générales
Équipage

3 hommes : opérateur de tourelle, pilote, chef de char
Longueur
6,88 m (9,87 m avec le canon)
Largeur
3,60 m
Hauteur
3,09 m
Masse au combat
56 tonnes
Blindage et armement
Blindage
polyvalent modulaire et évolutif, en composite multi-couches et aciers de différentes duretés pour le glacis et composite pour le blindage latéral
Armement principal
1 × 120 mm OTAN stabilisé à âme lisse et chromécanon GIAT CN120-26/52 cal. à chargement automatique (40 obus dont 22 préchargés)cadence de tir de 6 cps/min
Armement secondaire
1 x 12,7 mm mitrailleuse coaxiale (950 coups à 600 cps/min)1 x 7,62 mm mitrailleuse en tourelle2 x 9 pots lanceurs (fumigène, grenade et leurre)
Mobilité
Moteur
moteur diesel silencieux Cummins Wärtsilä V8X-1500 hyperbar doté d’une turbine à gaz Turboméca intégrée et couplé à une transmission entièrement automatique SESM ESM 500 (à 5 rapports avant et 2 rapports arrière)1500 ch/DIN à 2 500 tr/min (1103,2 kW)
Suspension
oléopneumatique
Vitesse sur route
72 km/h sur route55 km/h en tout-terrain38 km/h en marche arrière
Puissance massique
26,78 ch/tonne
Autonomie
500 à 650 km








Le char Leclerc est un char d'assaut français, qui fut fabriqué par Nexter (anciennement Giat Industries) à Roanne dans la Loire jusqu'en juillet 2008 pour les dernières livraisons de chars de dépannage aux Emirats Arabes Unis. Il tient son nom du maréchal Leclerc.
Malgré des débuts difficiles et une mise au point très longue, il est aujourd'hui considéré comme l’un des chars de combat les plus modernes au monde[1], devenant actuellement l'unique char lourd de l'Arme blindée cavalerie, permettant à la France et à ses clients d'assurer la relève de l’AMX-30 vieillissant. Le prix unitaire d'un char Leclerc est évalué à 8,6 millions de dollars en juillet 2008[2],[1].

M72 LAW

Lanceur
Longueur :
Déployé : 1,38 m
Fermé: 0,63 m
Masses:
M72A2 complet : 3,6 kg
M72A3 complet : 3,8 kg
Mécanisme de mise à feu : percussion.
Viseur avant : réticule gradué par pas des 25 m.
Rear sight: viseur s'ajustant automatiquement à la température.

Roquette
Calibre : 66 mm
Longueur : 508 mm
Masse : 1.8 kg
Vitesse : 145 m/s
Portée minimum (combat) : 10 m
Portée maximum : 1 000 m
.

Portées maximales efficaces Cible fixe : 200 m
Cible mouvante : 165 m
Au delà de ces distance, il y a moins de 50% de chances de toucher la cible.

Le M72 LAW (Light Anti-Tank Weapon ou "Arme anti-char légère", aussi connue sous le nom de Light Anti-Armor Weapon ("Arme anti-blindage légère" ou LAW) est une arme anti-char portable à usage unique de 66 mm conçue aux États-Unis par Talley Defense Systems, produit par Nammo Raufoss AS en Norvège.
Le LAW a remplacé le bazooka pour devenir la principale arme anti-char à partir de la guerre de Corée. Il était prévu de le remplacer par le FGR-17 Viper (qui aurait également remplacé le M47 Dragon), mais ce programme fut annulé et il fut remplacé par le M136 AT4.

rpd (mitralleuse legere )

Caractéristiques
Munition : 7,62 x 39 mm
Cadence de tir : 650 coups / min.
Portée efficace : 600 m
Alimentation : bande non détachable de 100 cartouches
Longueur : 1037 mm
Canon : 520 mm
Masse à vide : 7,4 kg


Le RPD est un fusil mitrailleur, dernier de la famille issue du Degtyarev DP 28 (apparu pour la première fois en 1926), tirant la munition de 7,62 mm, la 7.62x39 M43.
Il fonctionne par emprunt de gaz (piston et cylindre des gaz placé sous le canon) et est alimenté par bandes contenues dans une boite métallique fixée en permanence. La crosse, la poignée pistolet et le garde-main sont en bois. Mais le canon fixe de l'arme provoque une surchauffe rapide du FM.